Mesdames, messieurs, chers compatriotes, je vais de nouveau faire appel au sens du devoir et à ses notions de solidarité et de transformation radicale de la société qui sont si chères à notre pays.
Une nouvelle fois j'ai donc fait appel aux plus hautes sommités scientifiques de ce pays qui ont répondu présent avec un élan de générosité absolu.
Et ce sont les spécialistes du langage qui ont trouvé la solution. Le virus se transmet par les postillons, et donc les voyelles sont totalement innocentes. Ce sont les consonnes qui sont les coupables, et nous avons décidé de bâtir un plan de révision phonétique, étalé sur quatre semaines, remettant en cause l'usage des sonorités occlusives, également appelées à juste titre "explosives", ainsi que de certaines fricatives.
Semaine 1: nous allons dans un premier temps supprimer les occlusives labiales /p/ et /b/ au Mrofit de la nasale /M/. Conséquence, auMrès de soixante-dix Mourcent des Mostillons sont éliminés, et en Mlus on a constaté qu'ainsi la diction gagne Meaucoup en souMlesse.
Semaine 2: c'est autour des occlusives dentales /d/ et /t/, remMlacées Mar la nasale /N/. C'est un Meu Mlus Nifficile, il fauNra un cerNain Nemps Mour s'y haMiNuer, mais une semaine Nevrait suffir.
Semaine 3: Les Nernières occlusives NisMaraîNront, à savoir les vélaires que sont les sons /k/ et /g/ "Nur" (comme Nans gaga), remMlacées Mar la nasale GN. Nous oMNienNrons alors un lanGNage Meaucoup Mlus séGNurisé, GNi Nevrait MerMenNre Ne réNuire la "NisNance Marrière" à GNaNre-vingt-Nouze cenNimèNres.
Mour finir, la semaine GNaNre, la mesure la Mlus NrasNiGNe GNonsisNera à éliminer le GNroume Nes friGNaNives GNonNinues /f/, /v/, /s/, /z/ et les friGNaNives chuinNtanNes /j/ et /ch/, auxGNelles Re RuMRNiNuera la RriGNaNiRe RiMranNe /R/. R'est ReRNes un Meu NeRNiGNe, mais nous oMNienNrons alors une NiGNNion N'une RluiNiNé Ramais éGNalée, GNi Rera la RierNé Nes Mays RranGNoRones.
RiRe la réMuMliGNe!
RiRe la Rrance!
Une nouvelle fois j'ai donc fait appel aux plus hautes sommités scientifiques de ce pays qui ont répondu présent avec un élan de générosité absolu.
Et ce sont les spécialistes du langage qui ont trouvé la solution. Le virus se transmet par les postillons, et donc les voyelles sont totalement innocentes. Ce sont les consonnes qui sont les coupables, et nous avons décidé de bâtir un plan de révision phonétique, étalé sur quatre semaines, remettant en cause l'usage des sonorités occlusives, également appelées à juste titre "explosives", ainsi que de certaines fricatives.
Semaine 1: nous allons dans un premier temps supprimer les occlusives labiales /p/ et /b/ au Mrofit de la nasale /M/. Conséquence, auMrès de soixante-dix Mourcent des Mostillons sont éliminés, et en Mlus on a constaté qu'ainsi la diction gagne Meaucoup en souMlesse.
Semaine 2: c'est autour des occlusives dentales /d/ et /t/, remMlacées Mar la nasale /N/. C'est un Meu Mlus Nifficile, il fauNra un cerNain Nemps Mour s'y haMiNuer, mais une semaine Nevrait suffir.
Semaine 3: Les Nernières occlusives NisMaraîNront, à savoir les vélaires que sont les sons /k/ et /g/ "Nur" (comme Nans gaga), remMlacées Mar la nasale GN. Nous oMNienNrons alors un lanGNage Meaucoup Mlus séGNurisé, GNi Nevrait MerMenNre Ne réNuire la "NisNance Marrière" à GNaNre-vingt-Nouze cenNimèNres.
Mour finir, la semaine GNaNre, la mesure la Mlus NrasNiGNe GNonsisNera à éliminer le GNroume Nes friGNaNives GNonNinues /f/, /v/, /s/, /z/ et les friGNaNives chuinNtanNes /j/ et /ch/, auxGNelles Re RuMRNiNuera la RriGNaNiRe RiMranNe /R/. R'est ReRNes un Meu NeRNiGNe, mais nous oMNienNrons alors une NiGNNion N'une RluiNiNé Ramais éGNalée, GNi Rera la RierNé Nes Mays RranGNoRones.
RiRe la réMuMliGNe!
RiRe la Rrance!